En passant par la route des vins d’Alsace, marquant ce séjour et ce circuit par des villes étapes, plus belles les unes que les autres, fleuries à merveille, avec des couleurs éclatantes, ces derniers jours d’été indien, les plaisirs gustatifs et l’extase de nos papilles, que ce soit en Alsace, au bord du lac Léman, ou sur les rives du lac d’Annecy. Nous partîmes assoiffés de découvrir et revîmes repus de souvenirs d’amitiés retrouvées et d’amours familiaux confirmés.
Strasbourg capitale de l’Alsace déclarée Patrimoine de l’Humanité par l’UNESCO. Son centre historique l’un des plus beau d’Europe. Cette jolie ville mérite que l’on se perde dans ses rues pavées, et que l’on admire ses charmantes maisons.
La petite France : Ses rues et ses façades féériques laissent sans voix. On profite de cette promenade et on laisse libre cours à notre imagination, sans oublier de photographier, souvenir d’émerveillement visuel.

La Cathédrale Notre-Dame cathédrale gothique catholique fondée en 1015 sur les vestiges d’une précédente cathédrale, élevée en 1220, 142 mètres de haut et pratiquement terminée en 1365. Elle a la particularité d’voir vu son espace entre les deux tours comblé en 1388. Elle se reconnait par son clocher unique surmonté d’une flèche qui lui fut ajouté en 1439.Elle est la deuxième plus haute de France après Rouen.
La maison Kammerzel, construite face à la cathédrale, dont les colombages comptent parmi les plus richement décorés de la ville, en 1427. Un bijou architectural, qui est aujourd’hui un restaurant, son passé en 1938 fut peu glorieux. C’est avec la cathédrale le plus vieil édifice de Strasbourg.
A vingt cinq kilomètres au sud-ouest de Strasbourg, on trouve Obernai, situé à proximité des Vosges, c’est un petit village plein de charme, avec des rues et des maisons typiquement alsaciennes, offrant d’agréables promenades aux touristes que nous sommes.

Le château du Haut-Koenigsbourg, pour le voir il faut commencer par une escalade, un voyage dans le temps indispensable pour y découvrir cette forteresse de montagne. De ses murs le panorama est incomparable sur les plaines d’Alsace. Château fort alsacien du XII ème siècle, restauré après la première guerre mondiale, il se dresse sur la commune d’Orschwiller.
Ribeauvillé petite ville située au nord de Colmar. C’est une ville très agréable pour y flâner, ses rues bordées d’étroites maisons médiévales typiques de l’Alsace, c’est là son charme principal. La place au centre de la ville est dominée par des maisons pittoresques, la mairie et de nombreux cafés où il est très agréable d’y prendre une collation, non loin d’une fontaine impressionnante. On peut aussi longer l’ancienne muraille de la ville et ses tours de défense. Ses nombreuses maisons à pans de bois datent du XVI ème siècle.
Turckheim situé à deux kilomètres à l’ouest de Colmar, charmant village dont les origines remontent à l’époque romaine, comme beaucoup de ces villages alsaciens, ses rues pavées, ses maisons aux façades colorées, et surtout ses trois portes fortifiées et les vestiges de son ancienne muraille.
Riquewihr est reconnu comme l’un des plus beaux villages de France, le village situé à une douzaine de kilomètres de Colmar, est resté intact à travers les siècles et nous donne une image très réelle de ce qu’était un village alsacien il y a 400 ans. Ses murs fortifiés, ses portes d’entrée en pierre de ville, ses rue pavées avec ses maisons alsaciennes classiques, ses enseignes en fer forgé pour les magasins, ses fenêtres et ses balcons magnifiquement fleuris, ne peuvent laisser indifférent. Son principal charme est de laisser son imagination transposer ce que pouvait y être la vie, ici, au XV ème ou XVI ème siècle. Dans cette ville entourée de vignes et de forêts, j’y ai fait de nombreux clichés, tant nous avons pris plein les yeux.
Colmar, la vieille ville est joliment reliée rue après rue, créant des centaines de coins et de recoins enchanteurs, toujours avec ces maisons spécifiques et maintenant bien connues des touristes que nous sommes. C’est par la vieille ville médiévale qu’il faut commencer la visite, car cette partie historique, est plein de centres d’intérêt. La petite Venise en est un, particulièrement attrayante, avec ses belles maisons le long des rives. La rue des Tanneurs, le Quai de la Poissonnerie, ancienne douane du XIV ème siècle avec de magnifiques vitraux, et son toit de tuiles colorées. Mais aussi la Maison des Têtes du XVII ème siècle, sa façade couverte de plus de cent têtes d’animaux. Et puis le couvent des Dominicains de XVIII ème siècle, enfin la cathédrale endommagée par le feu en 1536, à servi de culte protestant.
Nous descendons vers le lac Léman, Evian les Bains plus communément nommer Evian. Réputée dans le monde entier pour son eau minérale, cette ville thermale a conservé ses bâtiments au charme désuet, fin XIX ème et début XX ème siècle, tels que les anciens Thermes, la buvette Cachat, les anciens palaces et la villa lumière, Mairie de nos jours. Station balnéaire aussi avec un port de plaisance, des rives fleuries et une plage.
Le château de Ripaille situé un peu avant Thonon les Bains, est inscrit aux monuments historiques. Amédée VIII duc de Savoie âgé de 49 ans fait construire le château par son architecte Aymonet Corviaux en 1432. Après l’invasion bernoise de la Savoie en 1536, les bâtiments accueillent pendant quelques temps un hôpital, il sera incendié en 1589 en représailles par les Bernois. Réparé en 1644 il deviendra La Chartreuse, sous l’influence de Saint François de Sales. La Savoie annexée par la France en 1792, en 1793 il est vendu comme bien national. En 1809 acheté par le général Dupas, puis par Frédéric Engel-Gros en 1892 qui se donnera comme objectif de réaliser une oeuvre d’art total, en y incluant des bâtiments historiques, les jardins, et le grand parc.

Autour du lac Léman, une ville dont on ne se lasse jamais de visiter et de déambuler c’est Yvoire. Même si à cause de la pandémie, cette dernière nous a paru moins vivante, elle n’en reste pas moins un très beau village de France. Après resserrements des liens familiaux et une certaine jouissance gustative dans ce restaurant, « Le fin Gourmet » nous descendons sur Annecy.
Annecy, résidence historique des comtes de Genève au XIII ème siècle, puis des comtes de Savoie au XV ème siècle, la bourgade devient la capitale de Savoie de Genevois-Nemours. Son rôle religieux s’intensifie en 1536, lors de la réforme du Calviniste. Le traité de Turin conduit à l’Annexion du duché de Savoie, rattachant la ville à la France en 1860 sous le règne de Napoléon III. Son surnom de Venise des Alpes renvoie aux cours d’eau qui protègent la cité, puis apportèrent la force hydraulique à
l’artisanat du textile, laissant progressivement place à l’industrialisation du XIX ème siècle qui subsiste de nos jours à travers la présence des sièges sociaux. Au XX ème siècle, le secteur touristique profite de la réputation de la pureté de l’air alpin et du lac, mais aussi des sports d’hiver et de l’environnement ainsi que du patrimoine culturel. Le lac se déverse dans le Thiou. Annecy réputée pour sa vieille ville, avec ses rues pavées, ses canaux sinueux, ses maisons aux couleurs pastel, son château médiéval avec son musée surplombant la ville, en fait une ville de grand intérêt.

Une bien belle balade qui nous servira aussi de guide lorsqu’à notre tour nous visiterons ces régions riches en histoire. Que de bons souvenirs de ces retrouvailles à Annecy malgré la météo capricieuse 👍 📸