Lorsqu’un malinois rencontre un jeune chien loup de Tchécoslovaquie, les parties de jeu peuvent prendre des proportions
sans limite dans l’effort. Une après-midi entière à chahuter, mordiller en essayant d’imposer son courage, son autorité. Quatre ans pour l’une avec toujours cette envie de jouer, cet instinct de compétition. Quelques mois
pour l’autre, qui ne s’en est jamais laissé compter, essayant déjà d’imposer une force qui sans aucun doute, ne lui fera pas défaut. Deux races en fait très voisines, à qui il faut donner toute leur importance et ne pas prendre à la légère.
Chien Loup Tchécoslovaque
La race du Chien Loup Tchécoslovaque a vu le jour en 1955 dans ce qui était appelé à l’époque la République Socialiste Tchécoslovaque (aujourd’hui scindée en deux états : République Tchèque et Slovaquie). Elle est issue du croisement entre le Berger Allemand et le Loup des Carpates. Le Chien Loup Tchécoslovaque est l’une des deux races de chiens loups domestiques reconnues par Fédération Cynologique Internationale, avec le Chien Loup de Saarloos. Sa reconnaissance par la FCI a été entérinée en 1982. L’objectif de ce croisement était d’obtenir une race qui ait à la fois les capacités de résistance du loup et les qualités domestiques du chien
Son poil : droit, bien couché. A la saison froide, le sous-poil est mis en évidence, formant une toison épaisse sur l’ensemble du corps avec le poil de couverture.
Sa couleur : gris-jaune à gris argenté, avec un masque clair. Des poils clairs recouvrent la base du cou et le poitrail.
Sa tête : symétrique, bien musclée, en forme de cône obtus lorsqu’elle est vue de face et de profil. La protubérance occipitale est bien visible et le stop est moyennement marqué.
Ses oreilles : de forme triangulaire, courtes, dressées et peu épaisses. L’angle externe de l’œil et le point le plus latéral de l’attache de l’oreille s’inscrivent sur une même ligne.
Ses yeux : de couleur ambre, étroits et en position oblique. Les paupières épousent parfaitement les contours du globe oculaire.
Son corps : s’inscrivant dans un rectangle, avec la ligne de dessus harmonieusement fondue et légèrement inclinée, le garrot bien musclé, le dos ferme et rectiligne, la croupe courte et penchée, la poitrine en forme de poire en rétrécissant vers le sternum.
Sa queue : attachée haut. Droite et pendante au repos, portée en faucille quand le chien est en éveil.
Le Chien Loup Tchécoslovaque est un chien qui a beaucoup de tempérament, mais également de courage. Il est d’une loyauté et d’une fidélité sans faille à vis-à-vis de son maître, tout en se montrant particulièrement méfiant à l’égard des inconnus. Actif et équilibré, le Chien Loup Tchécoslovaque fait valoir sa polyvalence, sa rapidité de réaction, sa résistance et sa grande réceptivité.
Il est également craintif devant une situation qu’il ne maîtrise pas ou un environnement qu’il ne connaît pas. C’est un chien hypersensible, caractéristique qu’il reprend du loup. Il est espiègle et n’hésitera pas à jouer avec les enfants. Il est avant tout considéré comme un chien d’alarme plutôt que de défense
Le Chien Loup Tchécoslovaque a conservé un fort instinct de chasse et donc doit être éduqué et sensibilisé suffisamment tôt pour optimiser son comportement. Ce chien obéit pour faire plaisir à son maître, mais aussi et surtout lorsqu’il comprend l’intérêt de l’ordre à exécuter. Autrement, il risque de se lasser assez rapidement. Plus dissuasif qu’offensif, il est davantage un chien d’alarme que de défense lorsqu’il monte la garde. Éduqué dans ce sens, il pourra donner entière satisfaction et protégera la maison familiale des intrusions grâce à sa méfiance naturelle vis-à-vis des étrangers.
Le Chien Loup Tchécoslovaque n’est pas fait pour vivre en appartement. Il a besoin, au moins, d’un jardin clôturé pour être heureux et épanoui. Même s’il est de plus en plus à la mode dans les villes, le Chien Loup Tchécoslovaque préfère évoluer dans un environnement rural ou montagnard, où il peut exprimer pleinement ses instincts de chien de berger et de chasse. Cette race est plutôt destinée aux maîtres expérimentés. Parce qu’il est génétiquement très proche du loup, le Chien Loup Tchécoslovaque a hérité de ce dernier une grande résistance et une santé plutôt robuste. Le principal risque de maladie auquel ce chien est soumis est celui associé à la dysplasie de la hanche. Cette malformation progressive peut se révéler à l’âge adulte et concerne la plupart des chiens de moyen et grand formats. Son activité physique doit donc être modérée dans ses premières années de vie pour ne pas favoriser l’apparition de cette pathologie. Il peut aussi avoir quelques problèmes oculaires.
Le Berger Belge Malinois
Le Berger Belge Malinois est l’une des 4 variétés de chien de berger belge, avec les Groenendaels, Tervuerens et Laekenois, dont il se distingue notamment par son poil court et sa robe fauve-charbonnée. Il descend donc des « chiens bergers du pays » du 19e siècle en Belgique dans la région de Malines.
Le Club du chien de Berger Belge est fondé en septembre 1891 avec le lancement des premières sélections. La variété du Berger Belge Malinois est officiellement reconnue en tant que telle en 1909. Le standard actuellement en vigueur de la race a été établi en 2001
Son poil : court sur l’ensemble du corps, davantage sur la tête, le « revers » des oreilles et les parties basses des pattes. Le cou, l’arrière des cuisses et la queue sont plus fournis.
Sa couleur : fauve charbonné (poil de couleur fauve mais dont l’extrémité est noire), ombrant la couleur de base. Le masque est bien prononcé. De légères taches blanches au poitrail et aux doigts sont tolérées.
Sa tête : rectiligne, sèche. Le museau n’est que très légèrement plus long que le crâne. Le front est plutôt aplati, le stop modéré et les joues sèches, musclées et plates.
Ses oreilles : de forme triangulaire et relativement petites. Attachées et portées haut et droit lorsque le chien est en éveil.
Ses yeux : en forme d’amande, de moyenne taille, obliques, brunâtres à foncés. Affichent une expression éveillée et intelligente.
Son corps : puissant, harmonieux, avec une ligne du dos et du rein droite. Le garrot est accentué, le rein solide, large et musclé. La croupe, musclée, ne s’incline que très modérément. La poitrine est bien descendue et le ventre est légèrement relevé.
Sa queue : épaisse à la base, de longueur moyenne (dépasse le jarret), pendante au repos et modérément relevée en action, sans dépasser l’horizontale.
Le Malinois vit pour son maître. Il est très affectueux, proche de sa famille adoptive et de son maître. Il est investi et se montre très réactif au moindre ordre. Un possède une grande capacité d’attention. Il est dynamique, dévoué, loyal et fidèle. Il est toujours prêt à défendre voire même à sauver la vie de son maître, quitte à donner la sienne en échange.
Il est courageux et il ne laisse personne venir s’imposer sur son territoire. Ainsi, il fait un excellent chien de garde. Il est très intelligent, vif d’esprit. Ce n’est pas pour rien qu’il est prisé par les polices et armées du monde entier. Il est également joueur avec les enfants, qu’il protègera contre tout
Sensible, intelligent et plein d’humanité, le Malinois doit être éduqué avec douceur, gentillesse mais également fermeté. L’éducation doit commencer dès son plus jeune âge. Il a envie de faire plaisir à son maître et c’est un avantage indéniable. Il faut le sociabiliser au maximum pour qu’il ne connaisse aucune difficulté dans son approche aux autres lorsqu’il sera adulte.
Ne jamais faire preuve de violence. S’il désobéit, il ne faut pas hésiter à le bouder. Il a toujours besoin de son maître et donc comprendra vite qu’il n’a pas fait ce qu’on lui demandait. Il peut aussi apprendre par le jeu et ne doit pas avoir à faire des exercices trop répétitifs, sous peine de se lasser
Le Berger Belge Malinois est essentiellement un chien de travail et d’activité. Il préférera la vie en campagne ou dans une grande maison avec jardin, mais pourra s’adapter à la vie en appartement s’il est fréquemment sorti. La vie urbaine n’est pas à proscrire pour autant, mais il sera d’autant plus à son aise et heureux dans une maison avec un jardin. Il a besoin de sortir pour se dépenser et canaliser son énergie
Le Berger Belge Malinois est un chien robuste et rustique. Il n’y a pas d’affection propre à la race, mais la possibilité de faire face à une dysplasie de la hanche n’est jamais à écarter totalement, bien que le Berger Belge Malinois soit relativement moins concerné que d’autres chiens de grande ou moyenne taille.
Dans l’ensemble, il n’a pas grand-chose à craindre côté santé tant qu’on s’en occupe correctement. Il ne craint pas le froid ni le chaud et encore moins les intempéries.
Documentations sur le site Woopets.fr
Très chouette et très instructif. Photos magnifiques comme toujours
Merci beaucoup.
L’amoureuse des chiens que je suis ne peut qu’aimer cette superbe série où deux chiens s’amusent. La note d’accompagnement est intéressante et permet d’en savoir plus
Merci beaucoup, c’est très gentil.