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Au pays du Kouign Amann

Publié par jcdebuy le 12 octobre 2022
Publié dans: Balades & Découvertes, Nos Voyages, Paysages, Photographie. Tagué : Binic, Bréhat, Bretagne, Cap Fréhel, Moulin de Craca, PLouha, St Quay Portrieux. Poster un commentaire

Nous partîmes de la baie du Mont Saint Michel au granit rose de Plouamac’h, en passant par Pléneuf Saint André, le Cap d’Erquy, puis Etables sur Mer, Paimpol, Tréguier et Trégastel, nos villes étapes. Une dizaine de jours de virée le long des côtes bretonnes, magnifiques et sauvagement découpées, une végétation insoupçonnablement méditerranéenne, une météo d’automne indien, ont fait de ces moments un séjour magique.

Le Mont Saint Michel :

Le Mont St Michel, apparaît comme une montagne circulaire qui semble s’affaisser sous la pyramide monumentale qui la couronne. On voudrait prolonger sa cime en une flèche aiguë qui monterait vers le ciel, dominant son dais de brouillards ou se perdant dans une pure et chaude lumière. De vastes solitudes l’environnent, celle de la grève ou celle de la mer, encadrées dans de lointaines rives verdoyantes et noires.

Édouard Le Héricher 1846

Saint Malo :

Saint Malo dresse ses remparts au-dessus de son port et de ses plages, situé sur les bords de la Rance, tel un vaisseau de pierres. cette cité corsaire, avec ses tours et ses façades instaure à cette ville fortifiée, une silhouette unique, ses chemins de rondes offrent aux touristes des vues imprenables. C’est de là que Jacques Cartier part pour découvrir le Canada. Au XVIII ème siècle Duguay-Trouin et Surcouf, corsaires, confirment le prestige Saint-Malouin dont l’étendard flotte au-dessus du drapeau français.

Saint Malo ville fondée au XII ème siècle

Dinard :

Station Balnéaire, située sur la côte d’Émeraude, elle est réputée et particulièrement appréciée par les Anglo-Saxons, pour ses magnifiques villas de la Belle Époque, ainsi que pour le festival du film britannique. Considérée comme une des plus prestigieuses stations balnéaires de France, villas classées, casino, animations, c’est en 1921 qu’elle prend le nom de Dinard. En effet jusqu’en 1879 elle portera le nom de Saint-Enogat. Son chemin du littoral offre une belle petite promenade, de qui plus est, très agréable.

Chemin du littoral Dinard

Cap Fréhel & Cap d’Erquy :

Caps d’Erquy et Fréhel constituent un territoire paysager remarquable, ce dernier reconnu par un classement au titre de la protection des monuments naturels et des sites. De grande notoriété, ce territoire accueille plus de deux millions de visiteurs par an. En 2019, ce grand site devient le 19 ème Grand Site de France.

Cap d’Erquy-Cap Fréhel
Phare du Cap Fréhel

Un des cinq phares les plus puissants de France, sa lanterne située à plus de 100 mètres au-dessus de la mer porte à plus de 53 km. Construit de 1946 à 1950. Du haut de la galerie un panorama exceptionnel, la lande, le Fort de Latte, la rade de St Malo, la Baie de St Brieuc, l’Île de Bréhat.

Plage de Lourtuais Erquy
Balade en forêt d’Erquy

Le fort la Latte ou château de la Roche Goyon :

Ce fort situé sur la pointe de la Latte, non loin du Cap Fréhel en Baie de Saint Malo, sur la commune de Plévenon est absolument remarquable de part sa situation sur ce cap rocheux, face à la mer. Classé monument historique depuis 1925, il offre une vue dégagée sur la Manche et reste peu accessible par la terre. Construit au XIV ème siècle par le seigneur de Matignon, Etienne III Gouÿon sa construction débuta vers 1340. Son donjon date des années 1365-1370. A partir de 1892, il fut vendu à des privés. Le Prince Albert II de Monaco y effectue des visites privées sur les traces de ses ancêtres les Guyon Matignon, en juillet 2012.

Fort la Latte

Binic-Etables-sur-mer :

Dans la baie de St Brieuc, c’est une jeune commune des Côtes d’Armor, fondée le 01 Mars 2016, regroupant les deux communes qui deviennent des communes déléguées. Communément appelé le grain de beauté des côtes d’Armor, elle est très animée l’été, offrant un cadre séduisant avec son port situé au coeur de la ville. Le sentier des douaniers offre de belles perspectives de promenade, on peut par exemple gagner les superbes falaises de Pordic et atteindre Saint-Quay-Portrieux, ainsi découvrir la pointe Trouquetet.

Binic Etables sur mer, son port.

Saint-Quay-Portrieux :

L’île Habour, cet îlot rocheux est situé à 1800 mètres des côtes, face à la pointe de St Quay ou Pointe du sémaphore. Cette pointe rocheuse est surmontée d’un phare datant de 1850 et qui marque l’archipel des Roches de St Quay c’est la plus haute de l’archipel et la seule à avoir de la végétation. Le phare quant à lui permet de signaler le plateau rocheux et d’indiquer l’entrée de la rade de Portrieux. Il est allumé depuis le 6 mai 1850.

Pointe de St Quay (Sentiers des douaniers St Quay-Portrieux)

L’île de la comtesse, léguée aux moines bénédictins de Léon au XIII ème siècle par le Comte d’Avaugour, seigneur du Goëlo, aurait hérité du titre de noblesse de son épouse. En 1679 la commune indiquait déjà la dénomination d’Île de la Comtesse. L’Île de la terreur aurait pu convenir au XIX ème siècle tant le caractère irascible et vindicatif de sa propriétaire la Comtesse Tranchant des Thuilais fît longtemps parler d’elle. Au début du XX ème siècle, vint la Comtesse de Calan. Madame et son époux haut fonctionnaire furent séduits par les lieux. En 1975, elle devient propriété de la commune. Ce petit caillou de ruines et de verdure, où chacun peut s’y aventurer à marée basse.

Ile de la Comtesse St Quay Portrieux

Plouha

De la plage du Palus, un sublime croissant de sable vous attend. Au bout de la pointe du château, les restes d’un bunker construit pour protéger un petit mouillage, face à l’îlot mauve devenu lieu de reproduction des oiseaux de mer. Ici les anses et les criques ont été témoin de contrebande de l’époque passée. Puis vous atteindrez la plage pittoresque de Gwin Zégal, parsemée de troncs d’arbre jaillissant hors de l’eau. Cette forme ancienne de mouillage, datant du V ème siècle est l’un des derniers en son genre. Encore utilisée actuellement, les bateaux viennent s’amarrer aux troncs à l’aide de cordes et de chaînes. Un lieu à ne manquer sous aucun prétexte, l’impression d’être très loin de la France.

Pointe de Bilfot & Moulin du Craca :

Pointe de Bilfot

Les falaises de Plouézec comptent parmi les plus hautes falaises de Bretagne (104 m) elles se découvrent aussi bien en voiture, à vélo ou à pied, par haltes successives. On peut démarrer la balade par le moulin de Craca, construit en 1844 et réhabilité par l’association des « amis du moulin de Craca » depuis 1998. Ci dessus la pointe de Bilfot et la Baie de Paimpol.

Île de Bréhat :

Un simple bras de mer, dix minutes de bateau depuis la pointe de l’Arcouest jusqu’à Bréhat et vous voilà dans une autre dimension. Le temps s’arrête, la douceur du climat influencé par le Gulf Stream, les couleurs, le paysage, les fleurs sont méditerranéennes, la végétation est surprenante, palmiers, bougainvilliers, les paysages grandioses. Ici pas de voiture, pas de moteur, on ne circule qu’à pied ou à vélo. Petite en dimension, 1500 mètres de large sur 3500 mètres de long, elle possède cinq sentiers de randonnée. Ses deux îles reliées par le pont de Vauban, passer du sud au nord est tout un voyage. Au sud, le port, la plage, son bourg animé, ses maisons corsaires, son église du XVI ème siècle. Au nord, landes mauves et murets de pierre, on a l’impression d’être en Irlande.

La colline St Michel

Vivier de marins de corsaires ou de cap-horniers, lovée au milieu d’îlots à fleur d’eau, Bréhat s’appréhende également par la mer. Ci-dessus le point culminant de l’île, la colline St Michel, mais aussi l’anse de la Corderie d’où partaient les Terre-Neuvas, le phare du Paon au milieu des roches roses, les petites criques sauvages.

La Croix de Maudez

Tréguier :

La ville de Tréguier occupe un promontoire au confluent des rivières du Guindy et du Judy. C’est cette situation géographique qui lui vaudra son nom, soit « trois angles ». Le site est occupé dès le V ème siècle, mais c’est au VI ème que la ville aurait acquis sa fonction religieuse. Tugdual moine gallois est missionné pour évangéliser l’Armorique. Il aurait fondé deux monastères, l’un au Conquet à l’ouest de la Bretagne et l’autre à l’emplacement actuel de la cathédrale de Tréguier. Ce personnage Tugdal apparait parmi les sept Saints fondateurs de la Bretagne. Au X ème siècle, Tréguier devient cité épiscopale. Commence alors une période de prospérité pour la ville qui vit au rythme des offices religieux.

Perros-Guirec & Ploumana’ch :

Il y a 300 millions d’années, s’élevaient à cet endroit des montagnes. Sous celles-ci, se trouvait un magma chaud et visqueux, une vaste poche souterraine. Ce magma a très lentement refroidi et en refroidissant a cristallisé, donnant ainsi naissance au granit à gros grains, tel celui de Ploumanac’h. Les blocs de granit qui s’étendent de Perros-Guirec à Trébeurden se sont formés sous terre. Lors de cette cristallisation se sont créées des fissures, dans lesquelles l’eau s’est infiltrée, érodant le granit sous forme de boules. C’est aussi cette érosion qui a permis la mise à nu des chaos de rochers.

Pourquoi le granit est rose ? Cette roche tient sa couleur unique de la combinaison de trois minéraux : le mica lui donne sa couleur noire, le feldspath, sa couleur rose et enfin le quartz. En suivant le sentier des douaniers (GR34), en arrivant à la maison du littoral, on en apprend beaucoup plus.

Le sillon du Talbert :

3 kms de long sur 35 mètres de large, la mer ne le recouvre jamais.

La légende : Morgane la fée habitait l’île de Talbert, séparée de la côte par un petit bras de mer. Le Roi Arthur, au cours de ses longues chevauchées, qu’il faisait autour de son château de Kerduel en Pleumeur Bodou s’est aventuré jusqu’à la limite du flot, au-dessus de PouBihan, il aperçut la fée assise sur les rochers de son île, peignant au soleil sa longue chevelure. Aussi prompt que l’éclair de la bonne fée du roi, l’amour jaillit entre eux. Hélas, la mer les séparait, Arthur dut revenir au château de Kerduel sans avoir pu rejoindre Morgane. Il cacha son dépit à la reine Guen-Archant ainsi qu’à la cour, mais bientôt retourna vers le royaume marin de la belle amoureuse. Celle-ci, dévorée de désir, n’eût pas plutôt aperçu le roi qu’elle remplit sa robe de cailloux blancs et entra dans la mer. Elle jeta loin devant-elle un galet qui devint aussitôt rocher sur lequel elle bondit, puis d’autres galets très rapprochés et les rocs se joignant formèrent une chaussée. Bientôt la fée put se glisser dans les bras d’Arthur. Le Sillon du Talbert était né.

Pleumeur-Bodou & Île Grande :

Lieu de visite incontournable, nous avons fait le tour de l’île à pied, y découvrir plage, port, allée-couverte, station d’ornithologie LPO, bourg aux maisons pittoresques , ateliers d’artistes et d’artisans, galeries d’art. Souvent battue par les vents, sauvage et tonique, elle se démarque de sa ville d’attache Pleumeur-Bodou. Elle se distingue aussi par ses paysages côtiers aux couleurs intenses. Pendant près de deux siècles, elle fut un haut lieu de l’extraction du granit. La pierre disponible ici à foison, guère réglementée a été extraite de manière intensive, au point que le paysage en a été modifié. En 1910, elle constitue la première source de granit régional avec près de 800 tonnes prélevées par jour !! On fait le tour de l’île en un peu plus de deux heures, c’est très sympa à faire, tranquillement.

Plougrescant & la Pointe du Gouffre :

Sur le site de Plougrescant, ce sont trois cordons de galets qui enserrent deux lagunes d’eau saumâtre. Elles communiquent avec le milieu marin à travers ces cordons de galets offrant un grand intérêt botanique. Ici le granit, moins dégradé forme des chaos granitiques qui sont en fait des entassements rocheux. Le rivage est très découpé, hérissé de buttes rocheuses. Des phénomènes de houles ont conduit à des accumulations de galets et ont donné naissance à des trombolos qui sont des cordons galets transversaux reliant la terre à des îlots. Très spectaculaire est cette petite maison tournant le dos à la mer depuis 1861, pour se protéger des tempêtes, soufflant en cet endroit. Cette minuscule demeure fut construite à une époque où le permis de bâtir n’existait pas et où chacun pouvait édifier à sa guise et laisser libre cours à sa fantaisie. Les édiles locaux, soucieux de développer la vague déferlante du tourisme se seront emparés de l’image de Castel Meur pour en faire l’emblème de la pointe de Plougrescant.

Trégastel :

Ce sont les chaos de granit rose, éparpillés sur tout le territoire de la commune mais surtout concentrés tout le long de la côte. C’est aussi la très secrète et envoûtante vallée du Grand Traouïero où les promeneurs peuvent parcourir des sentiers piétonniers. On découvre également le dolmen et l’allée couverte de Kerguntuil, celle de l’île de Renote, le menhir de Trémach ainsi que celui de Kérédol, la stèle gauloise du Peulven, le manoir de Kerlavos, le moulin à mer, le château de Costaérès etc… c’est ici que se termine notre parcours breton qui nous laissera en mémoire de très belles images et d’excellents souvenirs.

De la Vendée au Var…

Publié par jcdebuy le 5 juin 2022
Publié dans: Photographie. Tagué : Fromentine, Var, Vendée. Poster un commentaire

Il y avait un petit moment déjà où je n’avais pas touché ce blog de photos et de voyages… On pourrait mettre cela, une fois de plus, sur la pandémie, sur le dos de la Covid, mais non pas du tout. Encore aurait-il fallut ou put s’aventurer sur nos routes de France. Ce fut le cas en avril puis en mai, de la Vendée en descendant dans le Var. De quoi donc vadrouiller et photographier.

Pont de Noirmoutier

L’île de Noirmoutier

Connue pour son accès par une route submersible, ou passage du Gois, voir Gôa, située dans la baie de Bourgneuf, l’île offre aux touristes de très belles promenades. Ce passage n’est praticable en voiture, à bicyclette ou à pied, qu’à marée basse, car il est recouvert à marée haute. Site classé et long de 4,125 kilomètres, il est selon les coefficients, recouvert par la marée, jusqu’à des hauteurs pouvant atteindre les 4 mètres. Il est depuis 1971, doublé par le pont de Noirmoutier.

Passage du Gois

Au même titre le polder Sébastopol et l’île de la Crosnière, rentre dans ce site classé. Le Gois déformation de gué remonte aux alentours de 1577. C’est l’effondrement du plateau qui donna naissance à la baie de Bourgneuf au début de l’ère quaternaire d’une part et à la rencontre d’autre part de deux courants marins opposés qui contournent l’île de Noirmoutier, un par le nord et l’autre par le sud, ce qui donne naissance à des hauts fonds sableux qui s’ancrent sur les écueils rocheux. Aux grandes marées, et nous avons pu le constater, une foule de touristes, profite de ces reculs de la mer, pour s’adonner à la pêche aux fruits de mer.

Réserve du Polder de Sébastopol

Située en pays de la Loire, c’est une réserve naturelle régionale. Elle est classée en 2008, et occupe une superficie de 133 hectares et protège une vaste zone de polder à l’est de l’île. Ce polder situé à un mètre au-dessus des plus hautes marées, favorise les milieux terrestres et aquatiques aux diverses salinités. l’enjeu était de recueillir des oiseaux d’eau en période de reproduction ou de migration et d’hivernage. La partie aquatique servant de nurseries aux poissons. Quant aux oiseaux sont présents l’Avocette élégante, le Tadorne de Belon, les Sternes pierregarin et sauge, le Chevalier gambette, l’échasse blanche, le Bruant des roseaux mais aussi les mouettes rieuses et mélanocéphales. On y compte également près de 235 espèces de papillons et 220 espèces d’araignées.

Polder Sébastopol

La pêche au carrelet

Le ponton en Charente la pêcherie en Loire Atlantique ou en Vendée, ce sont les différentes nominations de la pêche au carrelet. Cette technique consiste à plonger et remonteur filet de pêche carré à petite mailles. Cette pratique peut s’exécuter à pied, avec un filet rond et non carré, on parle alors de balance, évasion garantie au bord du chenal ou des petits canaux dans les marais. La traditionnelle avec une petite embarcation ou d’un ponton avancé dans l’eau, au bout duquel on trouve le fameux carrelet et sa petite cabane de pêcheur, parfois joliment colorée et un filet de pêche carré, plus ou moins grand manipulé avec un treuil. Le dépaysement sera garanti à marée haute, et n’oubliez pas votre pique-nique.

Pornic

Pornic

Remonter jusqu’à Pornic, célèbre pour son exceptionnelle beauté, le deal était trop tentant. La beau du site et son charme valaient le détour, de plus le temps s’y prêtait. Sa cote au nord de Bourneuf, est très découpée, rocailleuse et parsemée de criques. La ville s’est développée autour de son port, bâti au pied du château, à l’embouchure canal de Haute Perche. On peut estimer la première présence humaine à environ 100000 ans avant notre ère. Un important groupe de dolmens de type transepts, permet d’attester peuplement humain du site de Pornic au V ème millénaire avant J-C. Au IX ème siècle, Pornic fait partie du comté d’Herbages, qui regroupe militairement l’ensemble des paroisses villages du bas-Poitou en lutte contre l’invasion Viking. Au X ème siècle, le duc de Bretagne Alain Barbe-Torte, érige un château dans la vallée pour protéger la ville de l’invasion Viking. Pendant la révolution une grande partie des Pornicais est favorable à la république. Au XIX ère siècle, l’essor de Pornic en tant que station balnéaire favorise l’arrivée du train. De nombreux artistes fréquentent la station ainsi que de nombreux peintres. Le 17 juin 1940 le RMS Lancastria est coulé par l’aviation allemande, la Wehrmacht occupe la ville le 26 juin jusqu’au 11 mai 1945, Pornic est situé dans une poche de repli des troupes allemandes dite poche de St Nazaire. La commune fait partie de la Bretagne historique, dans le pays de Retz, ses ressources sont au début du XXI ème siècle, le tourisme et les produits de la mer. Si vous passez par là, allez donc pousser la porte de ce restaurant… « La maison de l’éclusier » au lieu dit: Les moutiers en retz.

Les moutiers en Retz

En descendant vers le sud..

Hyères, son territoire est occupé dès la préhistoire et l’antiquité.Les Grecs de Marseille fondent le comptoir d’Olbia au milieu du IV ème siècle avant J-C. Elle se nommait Eyras, dérivant du nom latin Area désignant les marais salants, sources de richesse de la cité au moyen-âge. Elle deviendra Hyères au fil du temps. Les seigneurs de Fos construisent le château au sommet de la colline, un bourg fortifié se développe sous sa protection comme en témoignent la maison romane, l’église St Paul et la porte Barruc. Les Templiers construisent une commanderie dont il reste aujourd’hui la tour St Blaise. A la renaissance la douceur du climat attire les visiteurs, comme Catherine de Médicis en 1564. Prisée par l’aristocratie la cité devient un lieu de villégiature hivernale. De nombreux artistes et écrivains la fréquentent parmi eux, Victor Hugo, Léon Tolstoï.

Bormes les Mimosas superbe village, on ne peut plus fleuri, un des plus beaux villages de France. Le mimosa, son emblème, fut importé d’Australie à la fin du XIX ème siècle. En mars, sa floraison, attire nombre de touristes, dans ce village du XII ème siècle. Nous avons apprécié de flâner dans ces petites ruelles étroites excessivement fleuries, à cette époque nul mimosa en fleurs, mais de magnifiques bougainvilliers, des lauriers, des strelitzia et bien d’autres. En prenant ces passages couverts très caractéristiques , appelés ici des cuberts, nous arrivons sur des jolies placettes provençales, elles aussi joliment fleuries, très agréables à y faire une pause et déguster une boisson fraîche. A voir aussi cette église très atypique, mais qui vaut le détour, Saint Trophyme, construite au XVIII ème siècle, on y accède par une petite ruelle pittoresque. Il vous sera possible d’explorer les îles d’Or, situées à proximité du littoral borméen, en prenant le bateau depuis le Lavandou ou le port de la Favière. La plus connue Porquerolles…

L’ile de Porquerolles, probablement la plus connue de toutes. On y débarque après une vingtaine de minutes de bateau, pas de voitures, des vélos à louer, les loueurs sont pris d’assaut par les touristes, ils fournissent des vélos bien entretenus, ordinaires ou à assistance électrique, ils vous permettront d’explorer l’île, d’en faire le tour, de ne rien rater, car le dernier bateau pour la côte est à 19 h. Cette île est la grande et la plus occidentale des trois, elle est à un peu moins de trois kilomètres de la Tour Fondue, au sud de la presqu’île de Giens. Elle fait 7 km de long pour 3 de large, presque 13 Km2 pour un peu plus de 200 habitants. Un petit paradis.

Au sud, elle est escarpée et dominée par des falaises, où l’on trouve des quelques calanques qui se méritent. Au nord, les plages de sable fin, les eaux turquoises d’une clarté dignes des caraïbes. Quant au centre de l’île, les plaines cultivées où s’étendent des collections végétales du conservatoire botanique. Une église, aux accents mexicains, trône sur la place du village, entourée d’eucalyptus géants, autour desquels s’enroulent gaiement, des maisons abondamment fleuries, des terrasses de café et de restaurants. Le fort St Agathe trapu monte la garde, depuis sa construction sous le règne de François 1er en 1531. Il est inscrit à l’inventaire des monuments historiques. Non loin de lui le moulin du Bonheur, totalement restauré. Avec ses 84 mètres de haut, le phare de l’Alycastre, son feu blanc est visible à 54 km, faisant de lui l’un des plus puissants phares de Méditerranée. Les forts insulaires du Petit-Langoustier et du Grand-Langoustier à l’extrémité Ouest de l’île. Parmi toutes les beautés de l’île, que vous vous baladiez à pied ou à vélo, la plage d’Argent, celle du Langoustier ou encore Notre-Dame, considérées par certains comme les plus belles d’Europe se démarquent par leur élégance, faisant de Porquerolles une des plus belles destinations méditerranéennes.

La presqu’île de Giens et le sentier du littoral les balades y sont variées, adaptées apparemment à tous les niveaux. On y découvre des paysages magnifiques dignes des plus belles randonnées des caraïbes, des falaises abruptes, des criques idylliques face à de petites îles ou à la grande de Porquerolles. Nous avions choisi les 6 km en 3 heures. En partant du port de la Madrague, rien avoir avec Brigitte, l’eau y est limpide, des petits cabanons à fleurs de l’eau, de petits pontons pour amarrer son bateau, le charme et la simplicité. Après quelques minutes de marche, on arrive à la plage de la Madrague et en face, l’île de la Redonne. En continuant, on surplombe la mer, les passages sont raides mais encore aisés. Et puis on arrive sur un superbe panorama l’île longue. Le dépaysement est total, le cadre magnifique. Après un passage étroit, on arrive sur un endroit un peu lunaire, puis de petits chemins qui vont nous mener au Pain de Sucre. Nous allons arriver sur la partie boisée du littoral. Les falaises sont très belles et parfois impressionnantes. Les paysages laissent sans voix. Parfois, la grimpette est ardue, mais l’ensemble est grandiose et ça se mérite. À faire cela vaut vraiment le détour.

Juste pour les yeux…

Publié par jcdebuy le 18 novembre 2021
Publié dans: Balades & Découvertes, Paysages, Photographie. Tagué : automne, Citations d'automne, Flor des Dunes, Hygrophore perroquet, Jeffpaillat, Patrick Sébastien, Victor Levy Beaulieu. Poster un commentaire

Lorsque je dis juste pour les yeux, c’est juste pour les yeux. Comment rester, chaque automne, indifférent à toutes ces couleurs. La nature habille ses arbres de mille feux, comme si l’été laissait ses couleurs chaudes et ensoleillées, dans les fraîcheurs d’une fin d’année. C’est ce qui m’a inspiré, ajoutant ainsi des citations sur l’automne, avec leurs auteurs respectifs.

A l’automne des saisons se sont les feuilles qui meurent. A l’automne de la vie se sont les souvenirs.

Flor des Dunes. écrivain Canadienne

Bienvenue chez nous

Ce qu’il y a de beau avec l’automne, c’est lorsque le matin se lève après une semaine de pluie, de vent et brouillard et que tout l’espace, brutalement semble se gorger de soleil.

Victor-Lévy Beaulieu artiste dramaturge, écrivain, éditeur, homme d’affaire.

Murier du Sud du Caucase, Iran, Arménie ou Murier noir

L’automne est à la mode, il nous fait son plus beau défilé pour nous montrer ses plus belles tenues.

Jeffpaillat. Informatique, Mots, France, Valdivienne.

Ce n’est pas en informatique mais c’est un bogue et ses châtaignes

A l’automne les arbres font des stripteases pour faire pousser les champignons

Patrick Sébastien. Acteur, animateur, imitateur, musicien, producteur.

Champignons vert Esneux ou Hygrophore perroquet

Week-end… sur la côte d’albâtre.

Publié par jcdebuy le 4 novembre 2021
Publié dans: Nos Voyages, Paysages, Photographie. Tagué : Domaine de Bertheauville, Seine-maritime, St-Valery-en-Caux, Veules-les-roses, Veulettes-sur-mer. Poster un commentaire

L’occasion, fait le larron, dit-on. Celle-ci était trop belle pour ne point la saisir et s’en emparer. Une date importante pour nous, permettait d’aller, dans un château, pour y passer un week-end de roi, ou plutôt un séjour princier. Ce fut donc au Domaine du Château de Bertheauville, que nous posâmes notre valise.

  • Le château de style renaissance, Le tout dans un écrin de verdure de 7 hectares

La côte d’Albâtre

La côte d’Albâtre est un choronyme correspondant à une région côtière du Pays de Caux, située sur la Manche. Cent trente kilomètres de bordures maritimes, de falaises entrecoupées de valleuses (dépression du terrain permettant un accès à la mer). Elle constitue la quasi-totalité du littoral de la Seine-Maritime. Une partie est classée sous le nom de « Littoral Cauchois ».

La côte d’Albâtre se développe dans les craies à silex du Crétacé supérieur. Le passage du Crétacé inférieur (Albien) au Crétacé supérieur (Cénomanien) se traduit par une succession de niveaux sableux, argileux et crayeux, indiquant une invasion marinée de grande ampleur, caractérisée par une « mer de craie » tropicale de faible profondeur, favorable au développement de Coccolithes dont l’accumulation et la sédimentation pendant trente millions d’années sont à l’origine de la craie.

Hauts murs verticaux ou subverticaux de calcaire s’élevant de 30 à 105 mètres au-dessus du niveau de la mer, les falaises sont formées de couches alternées de silex foncé et de marnes jaunâtres. La mer attaque et gagne jusqu’à plusieurs centimètres par an (20 cm/an), rongeant ainsi sans cesse le pied de la falaise. La partie haute n’ayant plus d’appuis finit par s’écrouler.

Les éléments crayeux du Crétacé supérieur se dissolvent dans l’eau, lui donnant cette couleur gris bronze laiteux, tandis que la partie dure, morceaux de silex sont roulés, érodés jusqu’à former ces galets aux formes lisses et parfaites.

Saint-Valéry-en-Caux

La maison Henri IV

Saint-Valéry-en-Caux apparait pour la première fois dans un document datant de 990, selon la charte dans laquelle, le Duc de Normandie, Richard 1er, octroie une partie de ses biens personnels à l’abbaye de Fécamp. Cette charte a disparu mais cependant, une copie du XIII ème siècle est conservée à la bibliothèque municipale de Rouen. Cette citation confirme bien l’existence de la ville à la fin du X ème siècle.

Une légende dit qu’elle aurait été fondée au VII ème siècle lorsque l’évangélisation des campagnes se développe sous l’impulsion des rois francs.

En 1472, Charles le Téméraire met Saint-Valéry et toute la contrée à feu et à sang.

Entre les 10 et 12 Juin 1940, le centre ville est presque entièrement détruit par les bombardements, lors du siège de la ville par la 7 ème Panzer division de Rommel. Ce dernier, devinant l’intention des alliés de faire embarquer leurs hommes pour l’Angleterre, fait encercler Fécamp, les alliés se replient sur Saint-Valéry. Rommel fait pilonner la ville… A la suite de cette bataille, il écrira à sa femme : « Ici la bataille est terminée, un commandant de corps d’armée et quatre commandants de division se sont présentés à moi aujourd’hui 12 juin 1940, sur la place du marché de Saint-Valéry, contraints par ma division à se rendre. Quels moments merveilleux !! »

Saint-Valéry sera libéré le 11 Septembre 1944

Le port de plaisance

Costes et Bellonte mémorial de Saint-Valéry-en-Caux

Dieudonné Costes (1892-1973) était pilote de ligne chez Latécoère sur la liaison Toulouse -Casablanca, puis sur les vols Paris-Londres, chez Air-Union. En 1927, pilote d’essai chez Bréguet, il réalise la première traversée Atlantique Sud sans escale. Il rencontre Maurice Bellonte (1896-1984) et ils se lancent à la conquête de l’Atlantique Nord. Sponsorisé par le constructeur Bréguet, le motoriste Hispano-Suiza et un commanditaire inconnu, ils entreprennent la construction du Bréguet XIX Super Bidon dénommé « Point d’interrogation », en référence au commanditaire inconnu qui, on l’apprendra plus tard, était le parfumeur Coty.

Le Bréguet XIX fut modifié, augmentation de l’envergure et entreplan, changement de mature, allongement du fuselage, augmentation des capacités de réservoir, installation de la double commande et de la radio. Sa vitesse maximale était de 250 KM/H, son plafond 6700 mètres. Moteur de 12 cylindres de 250 ch, il pouvait tenir 9000 km.

La première tentative le 13 juillet 1929 fut un échec. Après plusieurs records du monde battus, ils entamèrent la traversée de l’Atlantique Nord. Le 1er septembre 1930 en décollant à 10h06 du Bourget à bord du « Point d’interrogation », chargé de 5200 litres de carburant. Ils passèrent au-dessus de Saint-Valéry-en-Caux à 10h50. Ils quittèrent les côtes anglaises à 13h15. Au cours de la nuit, ils volent à 3000 mètres, avant de rencontrer au petit matin un vent de face qui réduira leur vitesse à 120km/h. Des orages au-dessus de la Nouvelle Ecosse, les obligent à un détour de 150 km vers le sud et à descendre à 100 mètres d’altitude. Après 37h18 mn de vol, ils atteignent Curtis Field près de New-York, le 2 septembre 1930, à 23h24.

L’avion le « Point d’interrogation » existe toujours. Restauré, il est exposé au musée de l’Air et de l’espace de Bourget.

Veules-les-Roses

Petite station balnéaire de Seine-Maritime, elle figure parmi « Les plus Beaux Villages de France ». Autre particularité, elle est traversée par le plus petit fleuve de France 1149 mètres, la Veules.

Dès 1840, l’actrice de la Comédie Française, Mademoiselle Anaïs y entraîne dans son enthousiasme, Etienne Mélingue. L’écrivain Paul Meurice y reçoit son ami Victor Hugo. L’écrivain Michel Bussi déclarera « Je pense que ça devrait être la côte d’Albâtre, plus particulièrement la ville de Veules-les-Roses. J’aime ce village qui reste préservé, presque secret… J’adore ses falaises, la ville a quelque chose de romantique et de sauvage ».

En juin 1940, 3000 soldats seront évacués sur la plage de Veules et échapperont à la capture.

Il est vrai que ce village préservé donne envie d’y vivre, le parcours tout au long de ce plus petit fleuve de France est absolument fabuleux à découvrir. Les moulins qui le bordent, sont quant à eux magnifiques.

  • Eglise St Martin (MH)
  • Le Moulin Anquetil
  • Le Moulin des Aïeux
  • l’Abreuvoir
  • La Veules
  • L’Abreuvoir

Veulettes-sur-mer

Surnommée « La perle du Pays de Caux », cette petite station balnéaire, réputée pour sa plage en arc de cercle, est la plus longue du département. La digue a fait l’objet de travaux de réhabilitation, incluant des matériaux nobles tels que le bois, s’inscrivant dans le paysage, offrant ainsi une belle promenade, accessible à tous. On y retrouve les falaises identiques à celles d’Étretat, situé à 40km de là. A la différence de cette dernière, Veulettes s’insère dans une grande vallée sauvage, à l’embouchure du Durdent. Ce monument naturel de la vallée du Durdent offre un panorama spectaculaire entre ciel, terre et mer.

Au milieu du XVIII ème siècle, Veulettes est un village avec une église située à 1,5 km des côtes. La station balnéaire n’est créée qu’au début du XX ème siècle, les maisons sont construites loin de la mer. La station très en vogue dans les années 1900, sa belle époque prendra fin après la seconde guerre mondiale. Il reste encore beaucoup de belles villas marquées par cette architecture 1900.

Coucher de soleil sur Veulettes-sur-mer

Au coeur des Bastides

Publié par jcdebuy le 6 octobre 2021
Publié dans: Balades & Découvertes, Nos Voyages, Paysages, Photographie. Tagué : Bastides, Chateaux, Foie gras, Lot et Garonne, Monflanquin. Poster un commentaire

Les Bastides sont des villes du Moyen Age, nées dans le Sud-Ouest de la France entre le XIII ème et le XIV ème siècle. En ces temps prospères, les seigneurs créent des Bastides occupant ainsi l’espace entre les villes et facilitant le commerce.

Châteaux, bastides, viniculture, foie gras, le Lot & Garonne offre maints paysages, maintes cultures, maintes gastronomies. Le séjour dans cette région fut un régal pour les yeux et l’esprit, mais aussi pour les papilles. Alors suivez le guide…

Monflanquin :

La maison du prince noir. Monument historique. Ses voûtes d’ogives et ses baies géminées dominent la place. Cette maison dite du Prince Noir est la plus remarquable de la Bastide. Le Prince Noir, fils du roi d’Angleterre Edouard III et vainqueur de Jean Le Bon à Poitiers en 1356 y aurait séjourné. On dit qu’il fut surnommé ainsi à cause de son armure noire. Eu égard à son emplacement privilégié et à sa décoration, cette maison était certainement réservée à l’usage du personnage le plus influent de la cité, le Bayle ou le Sénéchal.

Bois, terre, pierre pour la construction des maisons. Le contrat de fondation de 1252 imposa aux futurs habitants de construire leur maison dans l’année. Les premiers Monflanquinois ont édifié des maisons à colombages de bois, remplis de pisé (terre crue). Ils ont élevé leur maison, eux-mêmes, avec des matériaux disponibles et peu coûteux. L’assemblage des poutres se faisait au sol. On remarque encore sur certaines les marques des tâcherons. Les quelques maisons en pierres appartenaient aux familles les plus riches. C’est au XVII ème siècle que l’emploi de la pierre se généralise.

Les cornières. Monflanquin a conservé ses quatre cornières. Les marchands, propriétaires du sol pouvaient y installer leur étal, abrité de la pluie et du soleil. Une servitude de passage était due au public. Le sol fut pavé en 1983, remplaçant la terre battue ou le ciment. On remarquera la présence de caves sous chaque maison et la diversité des piliers-portiques des arcades. Côté place, des passages permettent d’accéder à l’étage sans passer par le magasin.

Villeréal :

Au XIII ème siècle, le Nord-Est de l’Agenais est le pays du bois. Le comte de Toulouse, Alphonse de Poitiers vers 1249, depuis son mariage avec la fille de Raymond VII de Toulouse, Jeanne de Toulouse, va faire construire quatre bastides pour coloniser la région, à savoir : Monflanquin en 1256, Castillonnès en 1259, Villeréal en 1267 et Eymet en 1270. Cependant, en 1259, le 4 décembre, Louis IX signe avec Henri III roi d’Angleterre le traité de Paris. Pour cesser le conflit avec l’Angleterre, Louis IX rétrocède la suzeraineté sur le Limousin, le Périgord, la Guyenne, le Quercy, la Saintonge et l’Agenais. Ce traité va amener Alphonse de Poitiers à la construction des bastides. En novembre 1267, Gaston III de Gontaut cède un terrain, la forêt de Montlabour, juridiction de Biron, à Alphonse de Poitiers qui fonde la bastide de Villeréal. De nos jours, ces monuments de Villeréal restent le patrimoine d’une ville remarquable, classée dans « les plus beaux villages de France ».

Pujols :

C’est sur un site d’éperon que le bourg de Pujols est établi (180 mètres). Classé parmi « les plus beaux villages de France« , il domine les vallées de la Masse et du Lot, au sommet d’une pente abrupte. Si on se fie au cadastre de 1811, un palais du Haut Moyen Age occupait l’extrémité occidentale de l’éperon. Un castrum est mentionné en 1259, dépendant du Comté de Toulouse. Il semble relativement important, Raymond VI comte de Toulouse, fit de Pujols « un boulevard des Cathares » mais le traité de Meaux ordonna la destruction de la cité, lors de la répression contre les Albigeois, cette même année. C’est à la fin du XIII ème siècle que le baron de Pujols put reconstruire une nouvelle place forte dont on peut aujourd’hui admirer certains vestiges. A la fin du XIII ème et au début du XIV ème siècle, le bourg est donc fortifié de pierres de taille dont il subsiste la porte de la ville dite Porte anglaise et celle du clocher. A partir de 1829, le château et les remparts furent démolis peu à peu, les pierres réutilisées pour remanier l’ancienne maison de redressement qui allait devenir l’actuelle centrale de détention d’Eysses. Outre le charme de sa halle et de ses maisons aux façades blanches, le village s’enorgueillit d’avoir deux édifices religieux, les églises de St Nicolas et de Ste Foy.

Monpazier

La bastide a été édifiée selon un plan rectangulaire ou hippodamien, (type d’organisation de ville dans lequel les rues sont rectilignes, se croisant à angle droit et formant des îlots de forme carrée ou rectangulaire. Origines Grecque et Romaine.) autour d’une place centrale, place des cornières, entourée de maisons construites entre le XIII ème et XVII ème siècle. Elle est parvenue au fil des siècles, à conserver son caractère d’origine, malgré les vicissitudes du temps à échapper aux destructions que la guerre de Cent Ans et de religions ont provoqué dans la région. Elle est aussi classée parmi « les Plus beaux villages de France », et est considérée comme la bastide modèle au tracé orthogonal parfait. Avec ses 32 monuments classés, Monuments Historiques, elle est restée presque intacte depuis sa fondation en 1284 par Edward 1er d’Angleterre.

Le château de Biron est unique et exceptionnel, tout d’abord par sa taille. Il est gigantesque, c’est l’un des plus grands châteaux du Sud-Ouest de la France. Il est aussi unique parce qu’il est le résultat de près de mille ans de savoir faire et de constructions : quatorze édifices s’étalant entre le XI ème et le XXI ème siècle. Aujourd’hui il accueille encore des chantiers sur son site, pour le réhabiliter mais aussi pour y créer de nouveaux espaces, comme la galerie d’art et la boutique.

Le château de Bonaguil aux portes du Lot, en Lot-et-Garonne, il semble perdu au milieu des bois, dans une région aux collines pentues, aux sols rouges ou rocailleux. Il surgit au détour d’une courbe de la route ou entre les arbres et s’impose de toute sa masse, sa colossale architecture dressée sur trois assises de roc. Le château est construit entre 1259 et 1271, peut-être par Arnaud La Tour, vassal de Fumel. La première mention du lieu date de 1271 dans une charte qui répertorie les biens du roi de France Philippe III le Hardi. Jusqu’à cette date, Bonaguil, situé en Agenais, était une seigneurie vassale du comte de Toulouse…le 11 novembre 1380, Jean de Pujols seigneur de Blanquefort et propriétaire du château, épouse l’héritière de la puissante famille languedocienne des Roquefeuil, Jeanne Catherine de Roquefeuil et abandonne son nom, pour celui bien plus prestigieux de sa jeune épouse. Leur fils Antoine hérite des importants biens des deux familles. Le fils de ce dernier, Jean de Roquefeuil épousera Isabau de Peyre. Le couple aura neuf enfants. Ils résideront à Bonaguil à l’instar des nobles fortunés possédant plusieurs châteaux…

Le Château de Gavaudun, domine la haute vallée de la Lède et nous plonge dans l’imaginaire des chevaliers. L’architecture de cette forteresse bâtie entre les XI ème et XIII ème siècle est étonnante car il a une entrée taillée dans la roche et un donjon de six niveaux. Le château existait en 1169, quand pour en chasser des brigands ou des hérétiques, l’évêque de Périgueux Jean d’Assida, l’a assiégé, pris, puis démoli. Plus tard, il fut reconstruit entre le XII ème et XIII ème siècle. Pendant la guerre de Cent Ans, il fut une pièce maîtresse dans le jeu de la guerre d’usure franco-anglaise. En 1324, le roi d’Angleterre cite le nom d’une famille Baleinx, Amstang de Baleinx, seigneur de Gavaudun. Ce même Amstang de Baleinx est qualifié seigneur de Cahuzac en 1341… Bien d’autres familles s’octroieront la seigneurie de Gavaudun…

Penne d’Agenais

De nombreuses fouilles organisées dans le village et alentours ont mis au jour des vestiges gallo-romains. Richard Coeur de Lion fit fortifier le château de Penne qui devint une puissante place forte. Le midi de la France connait au début du XIII ème siècle un fort développement du mouvement religieux cathare. La volonté du pouvoir royal français d’étendre sa domination sur le midi, jointe au souci de défendre le Christianisme, entraine la région toute entière dans une guerre de religions qui se double d’une guerre de conquêtes dont le pouvoir « franc » sortira vainqueur. De nombreux biens et châteaux seront confisqués et les Cathares complètement anéantis. Durant la guerre albigeoise, le comte de Toulouse avait confié à Hugue d’Alfaro, la lourde mission de repousser les Croisés hors de la place forte de Penne, au début du mois d’août 1212, après cinquante jours de siège, Penne capitula… A la fin des années 1970, après un siècle d’exode rural et de vieillissement, Penne-d’Agenais semblait vouée à la mort. En 1979, un petit groupe de passionnés, avec le soutien de l’EDF, crée avec des habitants une association de sauvegarde. Les maisons du bourg nettoyées révèlent une architecture typique de la construction médiévale et renaissance du Sud-Ouest (arcades sarrazines, mélange de briques plates et de calcaire). Progressivement restaurée, Penne-d’Agenais reprend une nouvelle vie, séduit et attire artistes, artisans, restaurateurs et touristes.

La gastronomie du Lot & Garonne

L’histoire et l’identité d’un territoire est très souvent reflété par sa gastronomie. Réputé dans le monde entier, il se consomme à toutes les sauces, nature, sucré en tarte, en gâteaux, salé, mais aussi dans l’eau de vie. C’est le pruneau d’Agen qui pourtant n’est pas d’Agen, mais de la vallée du Lot. Il s’exportait de cette ville et c’est ainsi qu’il à gardé ce nom. On peut y voir le long des routes empreintées de nombreux champs de noisetiers. Cancon est la capitale de la noisette. Elle en traite environ 95% de la production française. Située au coeur du triangle d’or, de la vallée du Lot au Val de Garonne Gascogne, les forêts offrent un produit particulièrement recherché : le cèpe, roi des champignons et star des marchés. Le foie gras du Lot-et-Garonne est plus que réputé. Nous sommes chez le premier producteur de foie gras de France. Nombreuses sont les fermes avicoles dans ce département. Ces volailles sont transformées des pieds à la tête en spécialités vendues en bocaux ou en conserves, les pâtés, terrines, gésiers, les grillons, cous farcis etc…de quoi se régaler sur place ou à rapporter à la maison. Il y a aussi le jambon de Tonneins, les tomates de Marmande, Le salamis de palombe, les fraises du val de Garonne et le chocolat !! A Castillonnès des passionnées du cacao, font découvrir les secrets du chocolat et leur musée du chocolat. La chocolaterie Rody vous propose une immense gamme de variétés de tablettes et de ballotins à vous couper le souffle.

Sarlat-la-Canéda

Nous ne sommes plus dans le Lot & Garonne, mais en Dordogne, nous ne pouvions pas, ne pas nous arrêter dans cette pittoresque ville médiévale, capitale du Périgord Noir et absolument magnifique. Un tout petit extrait d’histoire…Cette cité médiévale s’est développée autour de son abbaye bénédictine d’origine carolingienne. C’est au XII ème siècle qu’elle atteint son apogée de seigneurie monastique. En 1204 les bourgeois de Sarlat s’opposent aux moines de l’abbaye. En 1223, l’administration civile de Sarlat par un consulat est créée. Au cours du XIII ème siècle la ville s’agrandit jusqu’à atteindre 5000 habitants. La pêste noire entre 1279 et 1280 fait 2500 morts. En 1298 est conclu entre les bourgeois de Sarlat et l’abbé, seigneur de la ville, le livre de la paix, reconnaissant aux bourgeois le droit de consulat et de sceau ainsi qu’une maison commune pour se réunir. Ce livre sera ratifié par Philippe IV en 1299. En 1318, l’abbaye est le siège d’un nouvel évêché créé par le pape Jean XXII. Au XIV ème siècle, évêques et consuls se partagent le pouvoir jusqu’à la révolution. Devenue cité épiscopale, Sarlat joue un rôle très important durant la guerre de Cent Ans. Le centre de la petite cité médiévale avec ses soixante-cinq monuments et immeubles protégés servit d’opération pilote pour la mise au point des financements et des critères de restauration. Le Sarladais devient, comme le Périgord, une région très prisée par les Anglais.

Bergerac

Toujours en Dordogne, Bergerac, construite sur les rives de la Dordogne doit sa postérité à sa rivière qui a fait d’elle, une étape essentielle pour les voyageurs et marchands. Elle est aussi réputée pour son important vignoble. 12600 hectares, pour 12 appellations et un vin de caractère dont la réputation n’est plus à faire, produisant 560000 hectolitres par campagne.

  • Bergerac
  • Bergerac rosé
  • Bergerac sec
  • Côtes-de-Bergerac
  • Côtes-de-Bergerac Blanc
  • Côtes-de-Montravel
  • Montravel (rouge et blanc)
  • Haut-Montravel
  • Saussignac
  • Monbazillac
  • Pécharmant
  • Rosette

Le devoir de mémoire à Ouradour-sur-Glane

10 juin 1944 la division Waffen SS Das Reich entre dans le village d’Oradour sur Glane : 350 femmes enfants seront massacrés, brulés dans l’église.

En remontant sur Cognac, qui sera notre dernière étape, nous nous sommes arrêtés, à Oradour sur Glane. Nous nous devions de faire cette halte, pour la mémoire de ses habitants qui furent massacrés par la troisième compagnie du régiment blindé Der Führer, des SS spécialisés dans les exécutions de masse. Ils laisseront derrière eux, 642 morts. Les femmes et les enfants, 350 au total, seront enfermés dans l’église, fusillés puis brûlés… Que dire de ce moment, des plus émouvants, cette chape d’histoire qui vous tombe sur les épaules, mettant le doigt sur la cruauté humaine, gratuite. Comment l’homme peut-il être aussi méchant, inhumain ? La guerre n’excuse pas tout ! La visite de ce village martyre, nous mit mal à l’aise, je n’ai fait que cette photo, juste pour ne pas oublier, ceux qui sont morts dans ce village, victimes de la guerre et de la sauvagerie humaine !

Cognac, La Palmyre, Phare de Coubre

A Cognac, dans la vieille ville, la maison de la Lieutenance, appelée aussi « Vieille maison » est une figure emblématique de l’architecture du Moyen Age. Le rez-de-chaussée est en pierre de taille et les deux étages en pans de bois et maçonnerie légère. Les pièces du sous-sol sont en partie voûtées. La tour d’escalier daterait du XV ème siècle. Les poteaux sont ornés de sculptures, personnages, têtes humaines et animales. Les murs intérieurs sont ornés de diverses peintures d’oiseaux, de feuillages, de volutes qui correspondraient à des remaniements intérieurs au XVII ème siècle. Une baie de plein-cintre a été ouverte au Sud-Est et assure l’éclairement de l’atelier reliure qui occupe le rez-de-chaussée.

La Palmyre la baie de Bonne Anse au gré des vents et des courants a su garder son caractère, dominée par le phare de Coubre et proche du port de plaisance, elle est un site aux multiples facettes. L’immense forêt de la Coubre, s’étend sur 8000 hectares, c’est un immense terrain de loisirs pour les randonneurs et les cyclistes, avec sa trentaine de kilomètres de sentiers balisés. On peut flâner sur le port, dans les boutiques ou sur les marchés. Le zoo y attire beaucoup de visiteurs, quant à l’hippodrome, les turfistes peuvent y parier dans un cadre exeptionnel. Cette station balnéaire, un endroit à partager entre amis.

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Le phare de Coubre situé sur la commune de la Tremblade, à l’extrémité Nord de l’estuaire de la Gironde, le plus grand d’Europe. En 1690 l’existence d’une balise porte-feu est signalée sur la pointe de la Coubre, le premier phare en bois fut allumé en 1860. En 1895, un phare en pierre, construit à 1500 mètres de la côte fut mis en service. Une dizaine d’années plus tard, l’érosion fait son oeuvre. On construisit un brise-lame pour réduire l’avancée de l’océan, mais en vain. C’est en 1904 que l’on construit le phare actuel, à 1800 mètres du rivage et mis en service le 1er octobre 1905. Il fait 64 mètres de haut, 300 marches, puissance de la lampe 250 watts, c’est une lentille de Fresnel dont la portée est de 28 miles soit 52 km. Lorsque l’on a monté les 300 marches dans un intérieur en opaline bleue, une vue panoramique de 360° hors du commun s’offre à vous. Devant les yeux, La Tremblade et ses plages splendides, la magnifique forêt de La Coubre, l’estuaire de la Gironde et au loin l’île d’Oléron. Une Webcam HD au sommet permet d’admirer la vue en temps réel depuis le haut de la « Sentinelle de Lumière ».

Nous avons visité pas mal d’églises, de bastides, de villages classés « plus beaux villages de France », dégusté des plats régionaux, régalé nos papilles dans des restaurants qui méritent d’être cités ici, (L’effet maison à Monflanquin, Le Jardin à Monflanquin, La Baldoria à Monflanquin également, mais aussi Chez Aristide à Cognac, ou même L’éclade à la Palmyre) goûté et rapporté des vins de cette région magnifique dont nous garderons un souvenir sans modération…

De Strasbourg à Annecy…

Publié par jcdebuy le 14 octobre 2020
Publié dans: Balades & Découvertes, Nos Voyages, Paysages, Photographie. 1 commentaire

En passant par la route des vins d’Alsace, marquant ce séjour et ce circuit par des villes étapes, plus belles les unes que les autres, fleuries à merveille, avec des couleurs éclatantes, ces derniers jours d’été indien, les plaisirs gustatifs et l’extase de nos papilles, que ce soit en Alsace, au bord du lac Léman, ou sur les rives du lac d’Annecy. Nous partîmes assoiffés de découvrir et revîmes repus de souvenirs d’amitiés retrouvées et d’amours familiaux confirmés.

Strasbourg capitale de l’Alsace déclarée Patrimoine de l’Humanité par l’UNESCO. Son centre historique l’un des plus beau d’Europe. Cette jolie ville mérite que l’on se perde dans ses rues pavées, et que l’on admire ses charmantes maisons.

La petite France : Ses rues et ses façades féériques laissent sans voix. On profite de cette promenade et on laisse libre cours à notre imagination, sans oublier de photographier, souvenir d’émerveillement visuel.

La Cathédrale Notre-Dame cathédrale gothique catholique fondée en 1015 sur les vestiges d’une précédente cathédrale, élevée en 1220, 142 mètres de haut et pratiquement terminée en 1365. Elle a la particularité d’voir vu son espace entre les deux tours comblé en 1388. Elle se reconnait par son clocher unique surmonté d’une flèche qui lui fut ajouté en 1439.Elle est la deuxième plus haute de France après Rouen.

La maison Kammerzel, construite face à la cathédrale, dont les colombages comptent parmi les plus richement décorés de la ville, en 1427. Un bijou architectural, qui est aujourd’hui un restaurant, son passé en 1938 fut peu glorieux. C’est avec la cathédrale le plus vieil édifice de Strasbourg.

A vingt cinq kilomètres au sud-ouest de Strasbourg, on trouve Obernai, situé à proximité des Vosges, c’est un petit village plein de charme, avec des rues et des maisons typiquement alsaciennes, offrant d’agréables promenades aux touristes que nous sommes.

Haut Koenigsbourg

 

 

Le château du Haut-Koenigsbourg, pour le voir il faut commencer par une escalade, un voyage dans le temps indispensable pour y découvrir cette forteresse de montagne. De ses murs le panorama est incomparable sur les plaines d’Alsace. Château fort alsacien du XII ème siècle, restauré après la première guerre mondiale, il se dresse sur la commune d’Orschwiller. 

Ribeauvillé petite ville située au nord de Colmar. C’est une ville très agréable pour y flâner, ses rues bordées d’étroites maisons médiévales typiques de l’Alsace, c’est là son charme principal. La place au centre de la ville est dominée par des maisons pittoresques, la mairie et de nombreux cafés où il est très agréable d’y prendre une collation, non loin d’une fontaine impressionnante. On peut aussi longer l’ancienne muraille de la ville et ses tours de défense. Ses nombreuses maisons à pans de bois datent du XVI ème siècle.

Turckheim situé à deux kilomètres à l’ouest de Colmar, charmant village dont les origines remontent à l’époque romaine, comme beaucoup de ces villages alsaciens, ses rues pavées, ses maisons aux façades colorées, et surtout ses trois portes fortifiées et les vestiges de son ancienne muraille.

Riquewihr est reconnu comme l’un des plus beaux villages de France, le village situé à une douzaine de kilomètres de Colmar, est resté intact à travers les siècles et nous donne une image très réelle de ce qu’était un village alsacien il y a 400 ans. Ses murs fortifiés, ses portes d’entrée en pierre de ville, ses rue pavées avec ses maisons alsaciennes classiques, ses enseignes en fer forgé pour les magasins, ses fenêtres et ses balcons magnifiquement fleuris, ne peuvent laisser indifférent. Son principal charme est de laisser son imagination transposer ce que pouvait y être la vie, ici, au XV ème ou XVI ème siècle. Dans cette ville entourée de vignes et de forêts, j’y ai fait de nombreux clichés, tant nous avons pris plein les yeux.

Colmar, la vieille ville est joliment reliée rue après rue, créant des centaines de coins et de recoins enchanteurs, toujours avec ces maisons spécifiques et maintenant bien connues des touristes que nous sommes. C’est par la vieille ville médiévale qu’il faut commencer la visite, car cette partie historique, est plein de centres d’intérêt. La petite Venise en est un, particulièrement attrayante, avec ses belles maisons le long des rives. La rue des Tanneurs, le Quai de la Poissonnerie, ancienne douane du XIV ème siècle avec de magnifiques vitraux, et son toit de tuiles colorées. Mais aussi la Maison des Têtes du XVII ème siècle, sa façade couverte de plus de cent têtes d’animaux. Et puis le couvent des Dominicains de XVIII ème siècle, enfin la cathédrale endommagée par le feu en 1536, à servi de culte protestant.

Nous descendons vers le lac Léman, Evian les Bains plus communément nommer Evian. Réputée dans le monde entier pour son eau minérale, cette ville thermale a conservé ses bâtiments au charme désuet, fin XIX ème et début XX ème siècle, tels que les anciens Thermes, la buvette Cachat, les anciens palaces et la villa lumière, Mairie de nos jours. Station balnéaire aussi avec un port de plaisance, des rives fleuries et une plage.

Le château de Ripaille situé un peu avant Thonon les Bains, est inscrit aux monuments historiques. Amédée VIII duc de Savoie âgé de 49 ans fait construire le château par son architecte Aymonet Corviaux en 1432. Après l’invasion bernoise de la Savoie en 1536, les bâtiments accueillent pendant quelques temps un hôpital, il sera incendié en 1589 en représailles par les Bernois. Réparé en 1644 il deviendra La Chartreuse, sous l’influence de Saint François de Sales. La Savoie annexée par la France en 1792, en 1793 il est vendu comme bien national. En 1809 acheté par le général Dupas, puis par Frédéric Engel-Gros en 1892 qui se donnera comme objectif de réaliser une oeuvre d’art total, en y incluant des bâtiments historiques, les jardins, et le grand parc.

Autour du lac Léman, une ville dont on ne se lasse jamais de visiter et de déambuler c’est Yvoire. Même si à cause de la pandémie, cette dernière nous a paru moins vivante, elle n’en reste pas moins un très beau village de France. Après resserrements des liens familiaux et une certaine jouissance gustative dans ce restaurant, « Le fin Gourmet » nous descendons sur Annecy.

Annecy, résidence historique des comtes de Genève au XIII ème siècle, puis des comtes de Savoie au XV ème siècle, la bourgade devient la capitale de Savoie de Genevois-Nemours. Son rôle religieux s’intensifie en 1536, lors de la réforme du Calviniste. Le traité de Turin conduit à l’Annexion du duché de Savoie, rattachant la ville à la France en 1860 sous le règne de Napoléon III. Son surnom de Venise des Alpes renvoie aux cours d’eau qui protègent la cité, puis apportèrent la force hydraulique à l’artisanat du textile, laissant progressivement place à l’industrialisation du XIX ème siècle qui subsiste de nos jours à travers la présence des sièges sociaux. Au XX ème siècle, le secteur touristique profite de la réputation de la pureté de l’air alpin et du lac, mais aussi des sports d’hiver et de l’environnement ainsi que du patrimoine culturel. Le lac se déverse dans le Thiou. Annecy réputée pour sa vieille ville, avec ses rues pavées, ses canaux sinueux, ses maisons aux couleurs pastel, son château médiéval avec son musée surplombant la ville, en fait une ville de grand intérêt.

Barr
Barr
Strasbourg
Strasbourg
Annecy
Annecy
Annecy
Annecy
Molsheim
Molsheim
Barr
Barr
STRASBOURG-7948
Riquewihr
Riquewihr
Colmar
Colmar
Ribeauvillé
Ribeauvillé
Riquewihr
Riquewihr
Colmar
Colmar
Riquewihr
Riquewihr
Annecy
Annecy
Turkheim
Turkheim
Strasbourg
Strasbourg
Strasbourg
Strasbourg
Riquewihr
Riquewihr
Barr
Barr
Strasbourg
Strasbourg
Haut Koenigsbourg
Haut Koenigsbourg
Molsheim
Molsheim
Evian
Evian
Annecy
Annecy
Strasbourg
Strasbourg
Strasbourg
Strasbourg
Colmar
Colmar
Annecy
Annecy
Colmar
Colmar
Haut Koenigsbourg
Haut Koenigsbourg
Annecy
Annecy
Obernai
Obernai
Annecy
Annecy
Haut Koenigsbourg
Haut Koenigsbourg
Haut Koenigsbourg
Haut Koenigsbourg
RIQUEWIHR-8039
Annecy
Annecy
Obernai
Obernai
Strasbourg
Strasbourg
Riquewihr
Riquewihr
Ribeauvillé
Ribeauvillé
Obernai
Obernai
Strasbourg
Strasbourg
Strasbourg
Strasbourg
Strasbourg
Strasbourg

Week-End sur la Risle.

Publié par jcdebuy le 20 août 2020
Publié dans: Photographie. 4 Commentaires

Pont-Audemer : deux ponts … plus loin.

Comme le traduisent ses différents noms, Pont-Audemer est née là où la traversée de la rivière était la plus aisée.

Ce point remarquable, où les éléments propices au dynamisme économique étaient réunis, à savoir, la forêt, l’eau abondante, et les riches prairies, est devenu le lieu de passage obligé d’échanges et d’installations artisanales.

Rapidement le dynamisme économique lui imposé d’organiser sa protection au 11 ème siècle un château, puis au 12 ème des fortifications, puis au 13 ème siècle une charte des communes.

Les convoitises des uns et des autres lui ont apporté des souffrances et des violences, pendant la guerre de Cent Ans, les guerres de religion ou par de fortes demandes royales en faveur des garnisons. Pont-Audemer ville de lutte et d’ouverture, par une volonté farouche, s’est opposée aux envasements inéluctable de la Risle qui lui donnait l’ouverture sur la mer et donc vers le monde.

Lorsqu’a sonné l’heure de l’industrialisation, elle a su faire appel aux étrangers au savoir faire dominant. Au 18 ème siècle, c’est ainsi que des ouvriers anglais et leurs familles sont venus s’installer à Pont-Audemer pour y apporter des techniques nouvelles sur le tannage des cuirs pourtant la spécialité de la ville depuis le moyen-âge. L’anglais Eliott a introduit la fonte malléable pour la bouclerie, l’anglais Bayle, après avoir construit des voies de chemin de fer, y a créé une papeterie, Thierry Hermès, le fondateur de la maison de luxe parisienne, est venu de Prusse, pour s’y installer et apprendre le métier de sellier. Ces étranger avaient en commun la pratique d’une religion réformée, le protestantisme et l’anglicanisme. Une grande solidarité existait entre eux qu’ont su mettre à profit les Pontaudemériens. cet esprit d’ouverture, comme culture d’entreprise, a permis à la ville au cours des siècles de maintenir une prospérité quasi constante.

Forte de tous ces équilibres, Pont-Audemer a su traverser la crise qui a fait suite aux trente glorieuses, saisissant une nouvelle fois les opportunité des industries de pointe, appelant des groupes d’étrangers, pour demeurer le coeur du bassin de population de l’ouest de l’Eure. Le promeneur pourra reconnaître au travers de l’architecture diversifiée, chaque grand courant de développement.

Parmi les édifices qui l’honorent le plus, la remarquable église Saint Ouen, arrêtée dans ses rêves de cathédrale, mais pleine de la vie de la cité.

Ce pouvoir d’adaptation fait de Pont-Audemer une ville toujours mouvante dans ses structures, ses marchés, ses quartiers… à l’image de l’eau qui la baigne.

 

Documentation : office du Tourisme de Pont-Audemer

Librairie de 1430
Librairie de 1430
Librairie du XV ème siècle
Librairie du XV ème siècle
Rue médiévale
Rue médiévale
La Risle
La Risle
Pont Audemer-0767
Pont Audemer-0768
La Risle
La Risle
Hôtel Belle Ile sur Risle
Hôtel Belle Ile sur Risle
Pont Audemer-0765
Colombages
Colombages
Petite Venise
Petite Venise
Petite Venise
Petite Venise
Eglise St Ouen
Eglise St Ouen
Impasse St Ouen
Impasse St Ouen
Petite Venise
Petite Venise
Eglise St Ouen
Eglise St Ouen

Île Maurice… Paradise

Publié par jcdebuy le 31 octobre 2019
Publié dans: Balades & Découvertes, Nos Voyages, Paysages, Photographie. Poster un commentaire

Lorsque l’on débarque à l’aéroport Sir Seewoosagur Ramgoolam, vous êtes accueillis avec une immense gentillesse, avec ces paroles « Bien venus au Paradis » qui vous vont droit au coeur. Je vous rassure, vous n’aurez pas cet accueil au retour à Roissy, mais passons… Effectivement durant ce séjour, ce qui nous aura le plus marqué, c’est cette absolue gentillesse des Mauriciens, hormis ces paysages fabuleux. Mais avant tout un petit détour sur l’histoire de cette île.

 

Trou aux BichesNée d’un volcan, l’île Maurice fut découverte probablement par les Phéniciens, c’est du moins ce que rapporte Hérodote. Il semblerait cependant que Péro Mascarenhas, capitaine portugais, l’ai découverte en 1547, en même temps que la Réunion et l’île Rodrigues, qui en garde le nom de Mascareignes. Mais en 1598 c’est l’amiral hollandaisVan Nek, qui fut à l’origine de la première occupation, elle devint alors Mauritius, en hommage au prince Maurice d’Orange. La colonie hollandaise fut crée en 1640, avant d’être abandonnée en 1712, les hollandais préférant les colonies d’Afrique du Sud. En 1715, les français, y envoyèrent Dufresne établis en Réunion, pour y déposer ses colons. Maurice fut rebaptisée Île de France. Elle devint la citadelle de la marine française, base dans l’Océan Indien. Vers 1750, Pierre Poivre y introduisit la culture des épices et des Moluques (cannelle, muscade, girofle). C’est en 1810 que les anglais réussissent à l’envahir après de durs combats, 30.000 hommes et de très nombreux navires. Ils se la font rétrocéder en 1814. Il la garderont jusqu’au 12 mars 1968 date de l’indépendance. C’est sous la colonisation anglaise que sera aboli l’esclavage. L’île fait partie du Commonwealth, tout en bénéficiant d’une aide de la France.

 

L’île Maurice est entravée dans sa croissance et son développement par son isolement, ses dimensions et son manque de ressources naturelles. Elle est tributaire de l’exportation d’un produit unique, le sucre et ses dérivés soit 99% du total de ses exportations. Une économie vulnérable aux fluctuations du cours mondial du sucre. Mais cependant, d’une économie agricole reposant uniquement sur la culture de la canne, elle a procédé avec succès à la diversification de sa base économique, en développant le secteur textile, les services financiers et surtout le tourisme. Grâce aussi à ses zones franches, crées en 1970, industries légères, bijouterie, elle a su attirer des investisseurs importants et maîtriser son chômage. Son but, se développer en un centre d’excellence dans la région en matière de fiscalité, d’investissement et de finances.

Que voir sur lÎle Maurice

 

La mer.

L’île , avec un littoral de 300 kms, protégé par des récifs coralliens et un lagon dont la température oscille entre 24 et 33 degrés, est un paradis pour la nage, la plongée et les sports nautiques. Les plages de sable fin, bordées de filaos et de cocotiers au nord, l’est et l’ouest sont des lieux rêvés pour la détente et le bronzage. Le sud plus sauvages offre des lieux spectaculaires où l’océan vient se briser sur des falaises basaltiques. Exploration des fonds marins en plongée, pêche aux gros y sont très populaires.

Découvrir la magie de la côte sud-est en catamaran, vous passerez l’île de la Passe spectatrice privilégiée de la seule victoire navale de Napoléon 1er en 1810. Vous visiterez l’île aux Cerfs, et vous pourrez fouler le sable fin de ses plages, et découvrir la cascade de Grande Rivière.

 

Culture.

L’île Maurice a une population multiethnique issue de la colonisation et de la main d’oeuvre importée d’Afrique et d’Asie. Cela se reflète dans la diversité des célébrations religieuses et culturelles, mais aussi dans la variété des cuisines, musiques ou littératures appréciées de tous les Mauriciens. Eglises, temples, mosquées peuvent en témoigner. Si l’Anglais reste la langue officielle, Français, Créole, Bhojpuri sont couramment parlés, alors que les langues asiatiques sont enseignées à l’école. Les mauriciens d’origines diverses partagent une culture mixte basée sur le respect mutuel et le désir de vivre en harmonie dans leur île arc-en-ciel.

Le sud de l’île se partage entre nature luxuriante et paysages somptueux. Prendre la mesure du Trou aux Cerfs, cratère volcanique dormant. Passer chez ce fabricant de maquettes de répliques de vaisseaux du XVIII ème, ensuite prendre la route des pèlerins vers Grand Bassin, le lac sacré des hindous. Puis vous irez dans la réserve protégée de Plaine Champagne, voir les Gorges de la Rivière Noire, puis vous visiterez Chamarel avec sa cascade, pour finir par la terre des sept couleurs, véritable phénomène géologique.

Tout au nord de l’île Maurice, Cap Malheureux, le village à la chapelle au toit rouge, en hommage au sang versé pendant l’invasion anglaise. Une vue impressionnante, du Coin de Mire. Ensuite on prend la route de Pamplemousses pour y découvrir ce fameux jardin botanique, crée en 1767 par Pierre Poivre, plus de cinq cent plantes y sont représentées. On ne pouvait pas aller chez le plus gros producteur de sucre sans visiter les rhums et les sucres de Beau Plan. Finir cette journée de visites par la capitale Port Louis, ses rues, son marché très particulier, très couleurs locales, et son museum du timbre et enfin son grand bazar dans toute son authenticité.

 

Nature.

En sus de ses plages, l’île Maurice verte abrite une incroyable faune et flore endémique, menacée par des prédateurs et plantes envahissantes. De gros projets de conservation dans des réserves naturelles ont été conçus pour protéger les espèces les plus en danger. Les nombreuses îles qui entourent l’île Maurice, recèlent des trésors naturels ou artificiels. L’île aux Aigrettes, autrefois poste d’observation et de défense, abrite aujourd’hui un sanctuaire géré par la Mauritius Wildlife Foundation. On y trouve des plantes indigènes, des forêts d’Ebéniers, Pigeons de Mares ou Pigeon Rose, des tortues géantes d’Aldabra et autres Geckos.

 

Escalade.

Enfin pour en terminer, je vous conseillerais, si vous le pouvez, d’escalader, au sud de l’île le célèbre Morne Brabant, classé au patrimoine de l’Unesco. Faites cette ascension avec ce guide Bryn James d’Explorers Mauritius. Une aventure de quatre heures exceptionnelles, quant à la vue, à l’effort physique, mais aussi les compétences de ce Bryn, plein d’attention, humain, pédagogue, et il vous enverra en retour une vidéo et des photos de votre exploit.

Île aux Aigrettes Fleur-06928
Morne Brabant-6982
Petits Dauphins-06702
Le Cardinal Mauricien-06903
Morne Brabant poivre-0342
Catamaran-06574
Jardin des Pamplemousses-06795
Point de Vue-06628
Jardin des Pamplemousses-06800
Lac Sacré-06612
Gorges Riviére Noire-06619
Île aux Bénitiers-06763
Île aux Aigrettes Retour-6954
Cardinal de Madagascar-06576
Île aux Cerfs-06568
Lever soleil-07007
Cardinale femelle-06898
Crystal Rock-06746
Preskil Beach-20191016
Jardin des Pamplemousses-06811
Jardin des Pamplemousses-06808
Île aux Aigrettes Papillon-06927
Île aux Aigrettes Araignée-06916
Grands Dauphins-06683
Jardin des Pamplemousses-06796
Pointe Jérôme-20191022
Grands Dauphins-06687
ÎLe aux Aigrettes-20191023
Jardin des Pamplemousses-06812
Morne Brabant-06979
Île aux Bénitiers-06752
Jardin des Pamplemousses-06797
Lever soleil-07015
Île aux Cerfs-06571
Le Cardinal Mauricien-06900
Mont du Lion-06537
Mont du Lion-06540
Terre des 7 Couleurs-06652
Cascade Grande RivièreCascade-06561
Cap Malheureux-06774
Cap Malheureux-06778
Port Louis-0328
Lever soleil-07016
Île aux Aigrettes Orchidée-06929
Maquettes-06606
Jardin des pamplemosses-06807
Condé-06904
Grande Cascade-06649
Colombe Tigrée-06532
Preskil Beach-0294
Jardin de Pamplemousses-06791
Île aux Aigrettes Pigeon Rose-06932
Grande Cascade-06644
Morne Brabant-06965
Preskil Beach-20191025
Île aux Bénitiers-06759
Le Cardinal Mauricien-06908
Martin Pêcheur
Martin Pêcheur
Île aux Aigrettes Margouillard Blanc-06917
Preskil Beach-20191018
Embarcadère nuit-06526
Île aux Aigrettes Gecko-06948
Morne Brabant-06966
Terre des 7 Couleurs-06658

Oléron… Cité de l’huitre

Publié par jcdebuy le 10 juillet 2019
Publié dans: Balades & Découvertes, Nos Voyages, Photographie. Poster un commentaire

Quelques jours passés en Oléron, une île au patrimoine prestigieux. Enfiler ses baskets et parcourir de nombreux circuits proposés, en bord de mer, en forêt, au coeur des villages historiques. Remplir ses poumons d’air iodé en respirant l’air des pinèdes ou des plantes dunaires.

Le patrimoine de l’île d’Oléron est marqué par son passé maritime. Si le fort Boyard reste le chouchou des enfants, de nombreux autres sites sont l’occasion de sorties sympathiques. Le phare de Chassiron, les citadelles de Brouage, le Chateau d’Oléron, le Fort de Louvois.

Le patrimoine maritime à aussi une place de choix. A la pointe de l’île, le phare de Chassiron se dresse face au pertuis d’Antioche, lieu semé de récifs et réputé pour ses nombreux naufrages

Dans les marais de la Seudre, le moulin des Loges est l’unique moulin à marée de la région; partie intégrante du patrimoine, les écluses à poissons, qui sont d’ingénieux pièges à poissons, et puis les incontournables cabanes ostréicoles, traditionnelles installées le long des chenaux et très colorées.

L’habitat traditionnel constitue une part importante du patrimoine, la maison paysanne, la maison de pêcheur, la villa balnéaire, et la maison de maître. la paysanne se caractérise par un escalier extérieur donnant accès à l’unique étage, visibles dans le hameau des Allassins et à Brée les Bains. La Maison de pêcheur, basse possède des murs blanchis à chaque printemps, d’un mélange de chaux et de sable fin, afin de protéger de la pluie et du gel, le plus typique de ces villages, Chaucre, sur la commune de St Georges d’Oléron. Quant aux maisons de maître elles faisaient généralement partie d’ensemble de bâtiments viticoles.

Vers 1880, après la mise en place de transports maritimes, puis l’arrivée du chemin de fer, l’activité touristique voit le jour à St Trojan les Bains, qui deviendra la station balnéaire la plus prisée de l’île. Les villas classées « architecture balnéaire » en sont le témoignage dès le début du XX ème siècle.

Mais Oléron c’est aussi un terroir aux saveurs naturelles.Le vin Oléronais, un pineau frais sur une terrasse face à la mer, les huitres de Marennes , mais aussi les moules de bouchot, ces dernières se prêtent particulièrement bien à la recette locale, « l’églade » très simple de préparation, et somptueuse pour les papilles.Les produits de l’océan sont exceptionnels, avec le port de la Cotinière, premier port de l’île et de Charente Maritime. Un large choix de poissons nobles et des fruits de mer de qualité, le céteau, la sole, la langoustine, et turbo, mais aussi le bar de ligne…

Fort Royer est un authentique village ostréicole, avec ses cabanes en bois traditionnelles et très colorées, elles sont construites au milieu des claires et des chenaux, sur un site naturel ou se mélangent vasières, cordons de sable, parc à huitres et bouchots.

 

Cabanes traditionnelles
Cabanes traditionnelles
Fort Royer
Fort Royer
Vignes Cognac
Vignes Cognac
tour d'Oléron
tour d’Oléron
Ostréiculteur
Ostréiculteur
Fort Royer
Fort Royer
Cabanes
Cabanes
Champêtre
Champêtre
Artichauts
Artichauts
Phare Chassiron
Phare Chassiron
Phare Chassiron
Phare Chassiron
Chenal
Chenal
Eglade de moules
Eglade de moules
Voeux
Voeux
Pont des rêves
Pont des rêves
Ecluse à poissons
Ecluse à poissons
Balade sur la plage
Balade sur la plage
Cabanes de pêche
Cabanes de pêche
cabanes chenal
cabanes chenal
Oléron DSC06450
Faune des marais
Faune des marais
Faire le guet
Faire le guet
Baignade
Baignade
Embarcations
Embarcations
Pont des rêves
Pont des rêves
Eglade
Eglade
Fibre Oléron
Fibre Oléron
Champêtre
Champêtre
Goyavier
Goyavier
Salines
Salines

Entre chien et loup.

Publié par jcdebuy le 13 avril 2019
Publié dans: Photographie. 4 Commentaires

Lorsqu’un malinois rencontre un jeune chien loup de Tchécoslovaquie, les parties de jeu peuvent prendre des proportions sans limite dans l’effort. Une après-midi entière à chahuter, mordiller en essayant d’imposer son courage, son autorité. Quatre ans pour l’une avec toujours cette envie de jouer, cet instinct de compétition. Quelques mois pour l’autre, qui ne s’en est jamais laissé compter, essayant déjà d’imposer une force qui sans aucun doute, ne lui fera pas défaut. Deux races en fait très voisines, à qui il faut donner toute leur importance et ne pas prendre à la légère.

 

 

Chien Loup Tchécoslovaque

La race du Chien Loup Tchécoslovaque a vu le jour en 1955 dans ce qui était appelé à l’époque la République Socialiste Tchécoslovaque (aujourd’hui scindée en deux états : République Tchèque et Slovaquie). Elle est issue du croisement entre le Berger Allemand et le Loup des Carpates. Le Chien Loup Tchécoslovaque est l’une des deux races de chiens loups domestiques reconnues par Fédération Cynologique Internationale, avec le Chien Loup de Saarloos. Sa reconnaissance par la FCI a été entérinée en 1982. L’objectif de ce croisement était d’obtenir une race qui ait à la fois les capacités de résistance du loup et les qualités domestiques du chien

Son poil : droit, bien couché. A la saison froide, le sous-poil est mis en évidence, formant une toison épaisse sur l’ensemble du corps avec le poil de couverture.
Sa couleur : gris-jaune à gris argenté, avec un masque clair. Des poils clairs recouvrent la base du cou et le poitrail.
Sa tête : symétrique, bien musclée, en forme de cône obtus lorsqu’elle est vue de face et de profil. La protubérance occipitale est bien visible et le stop est moyennement marqué.
Ses oreilles : de forme triangulaire, courtes, dressées et peu épaisses. L’angle externe de l’œil et le point le plus latéral de l’attache de l’oreille s’inscrivent sur une même ligne.
Ses yeux : de couleur ambre, étroits et en position oblique. Les paupières épousent parfaitement les contours du globe oculaire.
Son corps : s’inscrivant dans un rectangle, avec la ligne de dessus harmonieusement fondue et légèrement inclinée, le garrot bien musclé, le dos ferme et rectiligne, la croupe courte et penchée, la poitrine en forme de poire en rétrécissant vers le sternum.
Sa queue : attachée haut. Droite et pendante au repos, portée en faucille quand le chien est en éveil.

Le Chien Loup Tchécoslovaque est un chien qui a beaucoup de tempérament, mais également de courage. Il est d’une loyauté et d’une fidélité sans faille à vis-à-vis de son maître, tout en se montrant particulièrement méfiant à l’égard des inconnus. Actif et équilibré, le Chien Loup Tchécoslovaque fait valoir sa polyvalence, sa rapidité de réaction, sa résistance et sa grande réceptivité.
Il est également craintif devant une situation qu’il ne maîtrise pas ou un environnement qu’il ne connaît pas. C’est un chien hypersensible, caractéristique qu’il reprend du loup. Il est espiègle et n’hésitera pas à jouer avec les enfants. Il est avant tout considéré comme un chien d’alarme plutôt que de défense
Le Chien Loup Tchécoslovaque a conservé un fort instinct de chasse et donc doit être éduqué et sensibilisé suffisamment tôt pour optimiser son comportement. Ce chien obéit pour faire plaisir à son maître, mais aussi et surtout lorsqu’il comprend l’intérêt de l’ordre à exécuter. Autrement, il risque de se lasser assez rapidement. Plus dissuasif qu’offensif, il est davantage un chien d’alarme que de défense lorsqu’il monte la garde. Éduqué dans ce sens, il pourra donner entière satisfaction et protégera la maison familiale des intrusions grâce à sa méfiance naturelle vis-à-vis des étrangers.

Le Chien Loup Tchécoslovaque n’est pas fait pour vivre en appartement. Il a besoin, au moins, d’un jardin clôturé pour être heureux et épanoui. Même s’il est de plus en plus à la mode dans les villes, le Chien Loup Tchécoslovaque préfère évoluer dans un environnement rural ou montagnard, où il peut exprimer pleinement ses instincts de chien de berger et de chasse. Cette race est plutôt destinée aux maîtres expérimentés. Parce qu’il est génétiquement très proche du loup, le Chien Loup Tchécoslovaque a hérité de ce dernier une grande résistance et une santé plutôt robuste. Le principal risque de maladie auquel ce chien est soumis est celui associé à la dysplasie de la hanche. Cette malformation progressive peut se révéler à l’âge adulte et concerne la plupart des chiens de moyen et grand formats. Son activité physique doit donc être modérée dans ses premières années de vie pour ne pas favoriser l’apparition de cette pathologie. Il peut aussi avoir quelques problèmes oculaires.

Le Berger Belge Malinois

Le Berger Belge Malinois est l’une des 4 variétés de chien de berger belge, avec les Groenendaels, Tervuerens et Laekenois, dont il se distingue notamment par son poil court et sa robe fauve-charbonnée. Il descend donc des « chiens bergers du pays » du 19e siècle en Belgique dans la région de Malines.
Le Club du chien de Berger Belge est fondé en septembre 1891 avec le lancement des premières sélections. La variété du Berger Belge Malinois est officiellement reconnue en tant que telle en 1909. Le standard actuellement en vigueur de la race a été établi en 2001

Son poil : court sur l’ensemble du corps, davantage sur la tête, le « revers » des oreilles et les parties basses des pattes. Le cou, l’arrière des cuisses et la queue sont plus fournis.
Sa couleur : fauve charbonné (poil de couleur fauve mais dont l’extrémité est noire), ombrant la couleur de base. Le masque est bien prononcé. De légères taches blanches au poitrail et aux doigts sont tolérées.
Sa tête : rectiligne, sèche. Le museau n’est que très légèrement plus long que le crâne. Le front est plutôt aplati, le stop modéré et les joues sèches, musclées et plates.
Ses oreilles : de forme triangulaire et relativement petites. Attachées et portées haut et droit lorsque le chien est en éveil.
Ses yeux : en forme d’amande, de moyenne taille, obliques, brunâtres à foncés. Affichent une expression éveillée et intelligente.
Son corps : puissant, harmonieux, avec une ligne du dos et du rein droite. Le garrot est accentué, le rein solide, large et musclé. La croupe, musclée, ne s’incline que très modérément. La poitrine est bien descendue et le ventre est légèrement relevé.
Sa queue : épaisse à la base, de longueur moyenne (dépasse le jarret), pendante au repos et modérément relevée en action, sans dépasser l’horizontale.

Le Malinois vit pour son maître. Il est très affectueux, proche de sa famille adoptive et de son maître. Il est investi et se montre très réactif au moindre ordre. Un possède une grande capacité d’attention. Il est dynamique, dévoué, loyal et fidèle. Il est toujours prêt à défendre voire même à sauver la vie de son maître, quitte à donner la sienne en échange.
Il est courageux et il ne laisse personne venir s’imposer sur son territoire. Ainsi, il fait un excellent chien de garde. Il est très intelligent, vif d’esprit. Ce n’est pas pour rien qu’il est prisé par les polices et armées du monde entier. Il est également joueur avec les enfants, qu’il protègera contre tout

Sensible, intelligent et plein d’humanité, le Malinois doit être éduqué avec douceur, gentillesse mais également fermeté. L’éducation doit commencer dès son plus jeune âge. Il a envie de faire plaisir à son maître et c’est un avantage indéniable. Il faut le sociabiliser au maximum pour qu’il ne connaisse aucune difficulté dans son approche aux autres lorsqu’il sera adulte.
Ne jamais faire preuve de violence. S’il désobéit, il ne faut pas hésiter à le bouder. Il a toujours besoin de son maître et donc comprendra vite qu’il n’a pas fait ce qu’on lui demandait. Il peut aussi apprendre par le jeu et ne doit pas avoir à faire des exercices trop répétitifs, sous peine de se lasser

Saut

Le Berger Belge Malinois est essentiellement un chien de travail et d’activité. Il préférera la vie en campagne ou dans une grande maison avec jardin, mais pourra s’adapter à la vie en appartement s’il est fréquemment sorti. La vie urbaine n’est pas à proscrire pour autant, mais il sera d’autant plus à son aise et heureux dans une maison avec un jardin. Il a besoin de sortir pour se dépenser et canaliser son énergie
Le Berger Belge Malinois est un chien robuste et rustique. Il n’y a pas d’affection propre à la race, mais la possibilité de faire face à une dysplasie de la hanche n’est jamais à écarter totalement, bien que le Berger Belge Malinois soit relativement moins concerné que d’autres chiens de grande ou moyenne taille.
Dans l’ensemble, il n’a pas grand-chose à craindre côté santé tant qu’on s’en occupe correctement. Il ne craint pas le froid ni le chaud et encore moins les intempéries.

Documentations sur le site Woopets.fr

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